Mobilité dans les territoires péri-urbains et ruraux : pas de métro, mais des sièges libres !
Les rencontres de la mobilité intelligente
Les 24 et 25 janvier 2017, aux portes de Paris (Beffroi de Montrouge), les Rencontres de la Mobilité Intelligente réuniront l’ensemble des acteurs du domaine pour présenter les dernières innovations, favoriser la rencontre entre donneurs d’ordre et fournisseurs de solution et encourager le déploiement de nouveaux projets.
L’occasion pour Ecov de présenter ses lignes de covoiturage
ecov fait un double constat : l’existence, d’une part, de millions de sièges libres circulant au quotidien dans nos véhicules individuels, et la volonté de plus en plus prégnante, d’autre part, de partager son véhicule de la part des automobilistes (comme en témoignent les succès de blablacar et de l’autopartage).
Dans le même temps, aucune solution ne permet à ce jour de mobiliser simplement ces sièges : trop contraignantes, les solutions actuelles ne permettent pas de covoiturer sur les courtes distances, pour les trajets du quotidien. L’approche originale d’ecov permet de s’affranchir de ces contraintes. Grâce à du mobilier urbain connecté, ecov s’approche des parcours utilisateurs des transports collectifs. Présentée avant tout comme une innovation sociale (bien que l’innovation technologique sous-jacente soit réelle), le service que nous proposons a pour ambition de rendre accessible l’économie du partage pour les acteurs publics.
Un nouveau modèle public-privé pour les services de transport
Pour déployer cette nouvelle approche, ecov plaide pour un nouveau service public de transport. Face au constat de l’absence d’un modèle économique purement privé en ce qui concerne le covoiturage de courte distance (plusieurs start-up ayant stoppé leur service face à l’absence de rentabilité), nous proposons de construire un modèle public-privé viable, permettant de faire décoller la pratique tout en limitant les coûts, à l’aide d’une approche calquée sur le fonctionnement des transport publics (délégation de service public).
Nous sommes convaincus que le covoiturage est l’opportunité, pour les autorités organisatrices de la mobilité, d’optimiser les dépenses de transports dans une logique de complément des transports conventionnels. Ces derniers sont très coûteux et peu efficaces en zone peu dense (temps de parcours longs, fréquences limitées, etc.). Nous avons ainsi établi des outils d’analyse nous permettant de comparer, sur la base des coûts moyens constatés dans certaines collectivités, la mise en place de différents types de transports : les lignes de covoiturage permettent de proposer une offre 4 à 5 fois moins cher, tout en améliorant fortement la qualité de service (plus grande amplitude, plus de fréquences, etc.).
En appuyant le covoiturage, l’acteur public a donc le pouvoir de permettre le développement d’un mode de transport responsable d’un point de vue environnemental tout en conservant un rôle de régulation indispensable pour assurer la complémentarité des modes. Certes, cela représente un changement de paradigme : l’intervention publique est réorientée, et les citoyens sont associés à la co-production d’un service public de transport. De fait, les collectivités profitent de façon optimale de l’innovation et de l’économie du partage qui se développe dans tous les secteurs depuis une dizaine d’année.
Mais ce changement majeur pourrait modifier de manière non négligeable la capacité des collectivités à desservir l’ensemble des territoires et à proposer une offre de transport accessible, partout, pour tous.