Une première ligne de covoiturage déployée par Ecov en Alsace
Quels enjeux de mobilité pour le Pôle d’Equilibre Territorial Rural du Pays du Sundgau - Haut Rhin ?
Porté par le PETR du Pays du Sundgau, le projet de déploiement d’une ligne de covoiturage dans le sud du Haut-Rhin répond à plusieurs problématiques et enjeux :
-
Réduire l’autosolisme, prépondérant dans tous les déplacements du quotidien, ce qui représente un réel challenge pour la collectivité.
-
Proposer une solution de mobilité partagée pour les trajets domicile-travail, motif majoritaire de déplacement constaté par le PETR.
- Compléter l’offre de mobilité existante dans ce territoire, notamment pour améliorer l’accessibilité de la gare d’Altkirch.
Le déploiement d’une ligne de covoiturage spontané entre Altkirch et Hirsingue
A l’origine, le PETR avait imaginé une ligne de covoiturage reliant Altkirch à Ferrette.
L'étude de covoiturabilité réalisée par l’équipe Ecov, a mis en évidence que le flux de conducteurs sur cet axe était trop faible pour y déployer une ligne de covoiturage performante. Cependant, la modélisation des flux d’actifs entre leurs lieux de résidence et de travail a permis d’identifier clairement un axe pertinent entre Altkirch et Hirsingue, ainsi que deux ramifications possibles vers Seppois et Waldighoffen.
Pragmatique, le PETR a décidé de modifier le tracé initialement pressenti pour celui préconisé à la lumière de l’étude.
Une ligne de covoiturage spontané, comment ça marche ?
La ligne de covoiturage spontané qui sera déployée fonctionnera sans réservation et sans partage de frais. Son utilisation sera concentrée sur un usage simple, tout en cherchant à optimiser son efficacité :
-
Le passager se rend à l’arrêt de covoiturage le plus proche, choisit sa destination parmi celles proposées sur un boîtier-boutons, et instantanément, sa destination s’affichera sur un panneau lumineux au niveau de l’arrêt.
-
Le panneau lumineux sera visible de 100% du flux automobile et chaque conducteur pourra décider de s’arrêter pour véhiculer le passager en attente jusqu’à l’arrêt demandé.
Ce type de solution est particulièrement adapté aux territoires les moins densément peuplés, où la solidarité est souvent fortement ancrée. Cela nous permet de garantir des taux de participation conducteurs élevés, et in fine des fréquences de départs élevées pour des liaisons sur lesquelles il n’y a aujourd’hui pas de solutions de transports en commun.
Article du journal DNA, paru le 28 janvier 2021, mettant en lumière ce projet de lignes de covoiturage
Ces articles pourraient aussi vous intéresser
Ecov lève 11,75 M€ auprès d’investisseurs institutionnels à impact et change d’échelle pour faire de la voiture un transport collectif
Lire la suite
Action publique et covoiturage : quel rôle pour les Départements?
Lire la suite
Thomas Matagne : “Avec France Covoit, citoyens et collectivités inventent la mobilité de demain”
Lire la suite
Le regard du Cerema : “Démultiplier la pratique du covoiturage est un enjeu stratégique face aux défis d’aujourd’hui”
Lire la suite
